Résumé de section

  • Les vidéos de cette partie vous montrent les raisons pour lesquelles il est important de préserver la biodiversité, qu'elle soit ordinaire ou menacée. L'approche des services écosystémiques est notamment expliquée. Elle présente également des stratégies de gestion qui peuvent être mises en place ainsi que des outils pour suivre l'évolution de cette biodiversité, comme par exemple les sciences participatives et la biosurveillance.

    • Gestion de la biodiversité - Présentation

      Les services écosystémiques constituent aujourd'hui une approche très utilisée pour caractériser les contributions du vivant au bien-être de l'humanité. De nombreuses stratégies sont aujourd'hui déployées afin de conserver cette biodiversité, qu'elle soit menacée ou ordinaire. Mais il faut bien garder à l'esprit que, dans un contexte de changement global, c'est avant tout son potentiel évolutif qu'il convient de conserver. Afin de nourrir ces réflexions et ces programmes d'action, les chercheurs mobilisent de plus en plus des programmes de sciences participatives.

         
       

    • Différents enjeux de préservation de la biodiversité

      Denis Couvet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, présente les raisons pour lesquelles la préservation de la biodiversité a du sens : sa valeur intrinsèque, la fonctionnalité des écosystèmes et son potentiel évolutif.. Dans un second temps, il propose une compartimentalisation de ces objectifs de préservation : espèces menacées, biodiversité ordinaire, espèces surexploitées, en lien avec différents territoires de gestion, des espaces protégés aux villes.

         
       

    • Biodiversité et services écosystémiques

      Sur la base des travaux du Millenium Ecosystem Assessment de 2005, Denis Couvet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, définit les grandes catégories de services écosystémiques : services de support, services d'approvisionnement, services de régulation et services culturels. Il montre que les évolutions de ces services diffèrent, avec notamment une nette dégradation du service de régulation et, sur cette base, discute de l'arbitrage entre ces services écosystémiques.

         
       

    • Stratégies de gestion de la biodiversité face aux pressions directes

      Denis Couvet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, propose plusieurs stratégies de gestion de la biodiversité, en réponse aux pressions directes qu'elle subit (destruction, surexploitation, écotoxicité, espèces invasives, changement climatique). Il évoque ainsi la compensation, la régulation, les sciences participatives, ou encore les Nature based Solutions. Afin de déployer cette variété de réponses, il préconise de mobiliser une large palette de politiques, aussi bien prescriptives qu'incitatives.

          
       

    • Stratégies de préservation des espèces menacées

      François Sarrazin, professeur à Sorbonne Université, focalise sa présentation sur les différentes stratégies qui peuvent être mobilisées pour préserver les espèces menacées d'extinction. Il revient tout d'abord sur quelques facteurs de risques (climat, vortex d'extinction), ainsi que sur quelques données de cadrage de l'UICN. Dans ce contexte, il avance plusieurs voies de préservation, comme les espaces protégés, les législations nationales et internationales, la conservation ex-situ ou encore les translocations de conservation.

         
       

    • Biodiversité ordinaire : enjeux, préservation

      Denis Couvet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, s'intéresse à la biodiversité ordinaire, à savoir celle qui nous entoure et qui représente 80% des espèces dans le monde. Il propose un aperçu de l'état de cette biodiversité, en lien notamment avec le changement climatique. Pour terminer, il pose les cinq grands enjeux liés au devenir de cette biodiversité ordinaire.

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    • La biosurveillance

      Dans cette intervention, Stellio Casas (Veolia Recherche & Innovation) présente ce qu'est la biosurveillance. Cet outil de gestion de la biodiversité peut être décliné aux différents niveaux biologiques du vivant, ce qui conduit à l'identification de bioaccumulateurs, de biomarqueurs, de bioindicateurs et d'indices de biodiversité.

       
       

    • Sciences participatives et gestion de la biodiversité

      Colin Fontaine, chargé de recherche au CNRS, présente l'intérêt et le fonctionnement des dispositifs de sciences participatives pour la biodiversité. Il met en évidence leurs bénéfices, aussi bien pour les scientifiques que pour les observateurs, et propose un aperçu de l'historique de ces démarches dans le monde.

         
       

    • (Ré)concilier société et biodiversité

      Denis Couvet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, présente un cadre d'analyse permettant de mieux concilier le développement humain et la préservation de la biodiversité. Il explique les conditions d'une telle perspective et montre les marges de progrès qui pourraient être réalisés, dans le domaine agricole par exemple. Plus fondamentalement, il souligne que le succès de cette réconciliation est intimement lié à notre conception du bien-être et du développement humain.

         
       

    • Biodiversité du futur : gérer l'évolution biologique

      Sur la base d'un rappel des grands facteurs qui soutiennent l'évolution biologique, Alexandre Robert maître de conférences du Muséum national d'Histoire naturelle, présente quelques orientations majeures et futures des stratégies de conservation de la biodiversité : conservation des capacités génétiques d'adaptation des espèces, modélisation des distributions futures d'espèces et de communautés ou encore possibilité d'assister les migrations de certaines espèces.