Biodiversité & Agronomie (8 vidéos)
Résumé de section
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Les vidéos de cette partie mettent en évidence les services que peuvent rendre les écosystèmes et la biodiversité à l'agronomie et à l'agriculture. Sur cette base sont présentés deux modèles archétypaux qui entretiennent avec le vivant des relations très différentes : celui de l'agriculture industrielle et celui de l'agroécologie.
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Biodiversité et agronomie - Présentation
La biodiversité joue un rôle majeur dans le développement et le maintien des pratiques agraires à travers le monde. Cette biodiversité concerne les espèces et les variétés cultivées, mais aussi les écosystèmes dans lesquels ces cultures sont implantées, à commencer par le sol. L'évolution récente de ces pratiques montre une réduction considérable de la structure et du fonctionnement de cette biodiversité. A court et moyen terme, c'est une menace pour les capacités de production alimentaire.
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Introduction sur l'agriculture
Étienne Hainzelin, conseiller du Président directeur général du CIRAD, propose un aperçu des grandes étapes de l'évolution de l'agriculture depuis le néolithique. Il montre toute l'importance que revêt aujourd'hui cette activité du point de vue socioéconomique, et en parallèle met en lumière l'extrême spécialisation des populations humaines, qui tirent 90% de leurs calories de 30 espèces seulement.
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La diversité du vivant, moteur des écosystèmes cultivés
Étienne Hainzelin, conseiller du Président directeur général du CIRAD, présente les principaux types de services écosystémiques tels que mis en évidence par le Millenium Impact Assessment (2005). Il montre qu'au cours des dernières décennies, le développement d'une agriculture industrielle s'est fait notamment par le remplacement d'une partie de ces services écosystémiques par l'usage de fertilisants et de pesticides.
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Le paradigme de l'agriculture industrielle et de la "révolution verte"
Étienne Hainzelin, conseiller du Président directeur général du CIRAD, revient sur les évolutions marquantes des systèmes agricoles depuis une centaine d'années, en particulier dans les pays riches. Une agriculture intensifiée, basée sur l'apport de fertilisants et de pesticides, et sur l'usage de variétés "élites". Cette transformation, qui a impacté aussi bien les paysages que le fonctionnement des sociétés humaines, a aussi soutenu l'émergence progressive de questionnements sur la compatibilité entre agriculture intensive et préservation des écosystèmes.
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La biodiversité cultivée ou élevée
Étienne Hainzelin, conseiller du Président directeur général du CIRAD, présente les principaux types de biodiversité associés aux systèmes agricoles : biodiversité de soutien et biodiversité destructrice. Se focalisant sur la première, il montre que dans l'histoire récente, les populations humaines se sont concentrées sur quelques variétés "élites", dans le cadre d'une agriculture intensive, au détriment de toute une diversité spécifique et génétique cultivée et enrichie au fil des siècles.
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La biodiversité du sol
Étienne Hainzelin (CIRAD) et Éric Blanchart (IRD) nous emmènent à la découverte de la troisième frontière biotique, à savoir les sols. Ils apportent plusieurs données concernant la biodiversité très importante qu'on y trouve et ils mettent en relation cette biodiversité avec le bon fonctionnement des agroécosystèmes.
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Les bioagresseurs
Dans cette présentation, Étienne Hainzelin et Alain Ratnadass du CIRAD s'intéressent aux bioagresseurs, qui peuvent être définis comme la partie de la biodiversité qui va à l'encontre de la production. Ils mettent en évidence le paradigme d'éradication qui prévaut encore largement aujourd'hui mais, compte tenu des risques associés à l'usage de pesticides, ils explorent les moyens de lutte mobilisant la biodiversité elle-même pour combattre ces bioagresseurs.
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L'agroécologie
Sur la base des enjeux associés à l'activité agricole dans le monde, Étienne Hainzelin, conseiller du Président directeur général du CIRAD, explore la voie de l'agroécologie, et notamment de l'intensification écologique des systèmes de culture. Dans cette perspective, il montre tout l'intérêt de maintenir les services écologiques des milieux, mais aussi tous les enjeux de savoirs et de recherche associés à cette transformation.
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