Résumé de section

  • Les vidéos de cette partie portent sur la perception et sur les savoirs liés à la biodiversité à travers les sociétés, notamment les communautés locales et les peuples autochtones. Elles montrent que la préservation du vivant est une question interdisciplinaire devant être considérée dans les contextes sociaux qu'elle rencontre. Sur cette base, elles mettent en lumière l'approche de la reconnaissance des savoirs écologiques traditionnels.

    • Biodiversité et société - Présentation

      La préservation de la biodiversité et des services qu'elle apporte aux sociétés humaines fait intervenir une grande diversité d'acteurs et de regards. La notion de contexte social dans lequel s'ancre toute stratégie de conservation est ainsi essentielle et doit être systématiquement considérée. Cela requiert la mobilisation de différentes approches disciplinaires dans la perspective d'une anthropologie de la conservation.

         
       

    • Modes de vie et biodiversité

      Serge Bahuchet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, revient sur quelques usages fondamentaux de l'environnement par les populations humaines : chasse, collecte, élevage et agriculture. Il met en évidence la complémentarité de ces usages, la spécialisation des individus ou des populations, ainsi que l'ensemble des savoirs associés à ces milieux naturels, fondement de l'ethnoécologie.

         
       

    • Une nature ou des natures ? Introduction à l'anthropologie de l'environnement et à l'ethnoécologie

      Serge Bahuchet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, montre que la nature fait l'objet de différents regards et perceptions. Il retrace les grands courants scientifiques qui se sont intéressés à cela (anthropologie de la nature, ethnoécologie, etc.) et présente les principaux chercheurs s'étant penchés sur ces questions : Max Sorre, Philippe Descola, ou encore Claude Lévi-Strauss.

         
       

    • Savoirs locaux, autochtones, et biodiversité

      Marie Roué, directrice de recherche au CNRS, évoque les savoirs autochtones et locaux, et plus particulièrement leur connaissance et leur conservation. Après avoir posé le contexte juridique international, elle en présente et illustre les diverses composantes : savoirs, savoir-faire, pratiques et représentations. Elle insiste sur la dynamique de ces savoirs, sans cesse réinterprétés au regard des apports de la modernité.

         
       

    • Nommer-classer la biodiversité : la diversité des visions de la nature

      A travers l'étude de la diversité des classifications du vivant, Richard Dumez, maître de conférences du Muséum national d'Histoire naturelle, met en évidence la diversité des visions de la nature. Classification scientifique, classifications populaires ou vernaculaires, il indique les opérations sur lesquelles s'appuient toutes ces démarches. Il illustre cela par l'exemple des Pygmées Aka et des Inuits.

         
       

    • Anthropologie maritime, une introduction

      Hélène Artaud, maître de conférences du Muséum national d'Histoire naturelle, présente le champ de l'anthropologie maritime dont la vocation est d'étudier la nature et la diversité des relations entre les populations humaines et les espaces maritimes. Elle met en lumière la pluralité des rapports construits, et, à l'heure où les océans suscitent des intérêts de plus en plus vifs, invite à considérer au mieux cette dimension.

         
       

    • Biodiversité et paix

      Nadia Belaïdi, chargée de recherche au CNRS, présente les parcs pour la paix, aires protégées ayant un objectif de protection transfrontalière de la biodiversité, de paix entre les populations partageant des ressources, et de développement local. Elle évoque ensuite l'ensemble des discussions liées à la reconnaissance du crime d'écocide, acte de destruction irréversible, intentionnel ou non, d'un écosystème.

         
       

    • Biodiversité et connaissances traditionnelles

      Jean-Dominique Wahiche, directeur du service des stations marines du Muséum national d'Histoire naturelle, évoque le droit de la biodiversité et des connaissances traditionnelles. Sur la base d'une définition de la notion de patrimoine, il retrace l'histoire des négociations internationales autour de ces questions, jusqu'au protocole de Nagoya en 2010. Il met en évidence la reconnaissance et la protection accrue de ces connaissances traditionnelles.